L’achat en SCI d’une résidence principale n’a vraiment un intérêt que lorsque l’on souhaite éviter les problèmes d’indivision en cas de décès d’un associé. Typiquement, lorsque les associés ne sont pas mariés (ou pacsés) ou lorsque la famille est recomposée (enfants de différentes unions). Voir aussi le site de l’ANIL.

Pour se protéger, les associés peuvent alors acheter la résidence et la « démembrer » : séparer la valeur du bien en deux : la valeur de nue propriété (les murs) et la valeur de l’usufruit (usage ou les loyers). Entre deux associés par exemple, la résidence est divisée en deux moitiés de résidence elles-mêmes divisées en deux pour la nue propriété et l’usufruit. Chaque associé prend alors une part de nue propriété et une part d’usufruit correspondant à la part de nue propriété de l’autre associé. C’est ce que l’on appelle un achat croisé. Lors du décès, les héritiers ne peuvent pas obliger la vente du bien, ils héritent de la part de nue propriété mais l’associé restant garde l’usage du logement.